le marchand de romances
le marchand de romances
L'Apprentie — chapitre 4
hors-texte
eau-forte (1924)
Quelques musiciens dans une cour. Les passantes se sont arrêtées et font chorus, les textes des chansons à la main.
"Le marchand de romances s'est installé sur le terre-plein d'un boulevard, à une extrémité de faubourg, à l'entrée d'une impasse, ou simplement au milieu d'une rue dépavée, défendue aux voitures. Il a dressé des tréteaux, étalé ses cahiers, ses paperasses, ses vignettes, pincé les cordes d'un violon. [...] Céline et Cécile, pas plus que les autres, ne connaissent les notes qu'elles ont sous les yeux. [...] Elles lisent les paroles, écoutent la traînante voix du professeur, et ce sont les syllabes qui deviennent les notes."
Suivant son inclination pour la musique, Brouet a magnifié le simple violoniste en un petit ensemble de rue.